Un petit tour aux Archives Départementales de la Loire

J'avais entendu parler, il y a quelques années, d'une possible demi-soeur de

ma belle-mère (Antoinette Vernet, née Griot)

En effet, sa mère, Marie-Antoinette, étant décédée prématurément en 1919 à l'âge de 36 ans, son père, Jean-Marie, s'est retrouvé veuf avec

deux enfants en bas âge, Antoinette 6 ans, Marcel 4 ans.

Antoinette fut placée chez sa grand-mère à Valcivières, et son frère vécut avec son père chez

ses grand-parents paternels, à Bard.

Là vivait une jeune femme, Blandine Giraud, veuve Desgeorges, déjà mère d'une petite Marie-Jeanne.

Le fruit de leur relation fut une petite fille prénommée Marie-Lucie, née en 1921, que Jean-Marie Griot ne reconnut pas.

Lorsque Antoinette revint vivre à Bard, à l'adolescence, qu'a-t-elle su de cette demi-soeur ? elle n'en a jamais parlé

et, à ma connaissance, n'a jamais noué de relation avec elle. 

Il semblerait que son petit frère Marcel ait fréquenté un peu Marie-Lucie. Ils vivaient alors dans la même petite commune de seulement 546 habitants

où tout devait bien évidemment se savoir.

C'est par lui que certains membres de la famille ont pu connaître son existence.

Piquée récemment par la curiosité, après avoir réussi à savoir comme unique indice délivré par un fils aîné de

mon mari, Joseph, que cette demi-soeur s'était mariée avec un VernAY (la coïncidence est amusante), je commençai mon enquête.

Par Généanet, et par élimination, j'ai trouvé une Marie-Lucie Giraud, dont la date de naissance et la mention de son mariage à Bard

avec Jean-Baptiste Vernay pouvaient correspondre.

Il fallait toutefois que je consulte son acte de naissance, seulement visible depuis les Archives Départementales, afin de 

vérifier qu'elle était bien une enfant naturelle.

Après m'être fait enregistrée comme lectrice la semaine passée, j'ai réservé l'après-midi du 9 mai pour pouvoir consulter l'ordinateur des Archives non bridé. 

Et...en effet, le registre mentionne bien que l'enfant porte le nom de sa mère, et a été reconnue ultérieurement par elle.

C'est donc la confirmation d'une histoire malgré tout un peu triste, 

mais qui m'a procuré à nouveau une belle satisfaction !